Les "rebelles" ont été forcéEs de quitter la capitale sous une pluie de bombes, mais annoncent que cette attaque éventée "n'était qu'un début", et que la dynamique ne s'arrêtera qu'avec la chute du régime d'Omar El-Bachir.
Dimanche, le Président soudanais Omar El-Bachir annonçait la rupture des relations diplomatiques avec le Tchad, accusé d'être responsable de l'attaque de la veille.
Lundi, Hassan El-tourabi, ancienne "éminence grise" du régime, entré dans l'opposition au début des années 2000, une des personnalités islamistes les plus importantes des années 1970 à 1990, est une nouvelle fois arrêté, pour ses liens présumés avec le JEM.
Mardi 13, le Tchad fermait sa frontière avec le Soudan, 3 hélicoptères militaires (la moitié de l'arsenal de la capitale) se positionnaient à Abéché, proche de la frontière.
Les réactions internationales appellent bien entendu à une "grande prudence" dans la gestion de cette crise, qui, en plus de marquer un tournant dans les relations entre le gouvernement de Khartoum et les forces armées rebelles du Darfour, risque d'entraîner un conflit entre 2 des plus grands pays de la région.
Quelques articles pour plus de détails:
Le Soudan arrête le chef de l'opposition islamiste (NB: Hassan El-Tourabi n'est pas le chef de l'opposition islamiste, le régime lui-même est islamiste, et El-Tourabi est le leader d'un parti d'opposition, mais pas de l'ensemble de l'opposition soudanaise: cf le portrait de Hassan El-Tourabi par l'AFP)
Tchad/Soudan: rupture des relations et fermeture des frontières
Le Tchad redoute la réaction du Soudan après l'attaque manquée contre Khartoum
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