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nicoducaire

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Cultures et societes en Egypte et dans le monde arabe - Arab and Egyptian cultures and societies


Lexique politique libanais

Publié par nico sur 4 Avril 2008, 11:13am

Catégories : #Monde Arabe

Pour touTEs celleux qui se sentent  un peu perduEs, un petit lexique politique libanais...
Je parle ici de la situation récente (depuis les élections de 2005) voire actuelle .
N'hésitez pas à laisser des commentaires pour corriger, préciser, critiquer...
Les termes en gras renvoient à des entrées, ceux en italique, à de futures entrées, ceux soulignés sont des termes importants ne nécessitant pas a priori d'entrée spécifique.


- 8 mars: mouvement politique regroupant les partis chiites Amal et Hezbollah,  le Parti Nationaliste et les Brigades Marada, tous pro-syriens. Avec le CPL de Michel Aoun, il constitue l'actuelle opposition. Ce mouvement s'est formé lors d'une manifestation monstre le 8 mars 2005, regroupant autour d'un million de personnes, dénonçant les tentatives d'ingérence des puissances occidentales dans les affaires libanaises. En réaction, une contre-manifestation tout aussi importante aura lieu le 14 mars, de la part de partis anti-syriens, constituant 2 moments forts de la Révolution du Cèdre qui conduit au retrait des troupes syriennes du Liban. Alors que les mouvements pro-syriens réunis dans l'alliance du 8 mars étaient majoritaires à cette époque, ils se retrouvent dans l'opposition après les élections législatives de mai-juin 2005.

- 14 mars: mouvement politique centré principalement autour du Courant du Futur de Saad Hariri, avec le PSP et les Phalanges Libanaises. Ce mouvement s'est formé en réaction à la manifestation du 8 mars 2005, lors d'une contre-manifestation monstre le 14 mars regroupant autour d'un million de personnes, et dénonçant l'emprise de la Syrie au Liban, et son rôle supposé dans l'assassinat de Rafiq Hariri un mois plus tôt. A la suite de cet événement phare de la Révolution du Cèdre, la Syrie retirera ses troupes du Liban en avril 2005. Après les élections législatives de mai-juin 2005, les partis constituant l'alliance du 14 mars se retrouvent en majorité au Parlement.

- Accord de Taef: traité inter-libanais destiné à mettre fin à la guerre civile, adopté en 1989. Négocié par les députéEs libanaisEs (éluEs en 1972) à Taef, en Arabie Saoudite, sous l'égide d'une commission tripartite arabe formée de l'Arabie Saoudite, du Maroc et de l'Algérie, avec le soutien diplomatique des Etats-Unis. L'accord est entériné par le Parlement en août 1990, et devient partie de la Constitution. L'accord de Taëf est suivi de la signature en 1991 d'un Traité de fraternité, de coopération et de coordination entre le Liban et la Syrie. Pour beaucoup, cet accord n'a finalement été que l'officialisation de l'annexion du Liban par la Syrie. L'accord de Taef visait à redéfinir le fonctionnement des principales institutions libanaises, et à l'abolition du confessionalisme politique, considérée comme "objectif national essentiel". Force est de constater que cela n'a pas abouti. L'accord insiste également sur l'intégrité du territoire libanais, notamment par la dissolution de toutes les milices (le Hezbollah n'a jamais rendu les armes), le règlement de la question du retour des réfugiéEs, le retrait des troupes israéliennes du Sud-Liban, et la redéfinition des relations entre le Liban et la Syrie.

- Alaouites: musulmanEs, forment une branche du chiisme. Principalement établiEs au Nord du Liban (Tripoli). Disposent de deux sièges au Parlement. En Syrie, la communauté alaouite exerce une influence prépondérante dans l'appareil d'Etat (les Assad sont alaouites). Durant l'entre-deux-guerres (mondiales), un "territoire alaouite" avait été créé par la France, sur la base d'un "particularisme alaouite" qui faisait de celleux-ci un peuple à part entière, n'ayant rien à voir avec les Arabes et dont l'histoire remonterait aux PhénicienNEs (certainEs le pensent toujours d'ailleurs...).

- Amal: parti chiite membre du 8 mars donc de l'opposition, pro-syrien. Il est dirigé par Nabih Berry et détient 15 sièges au Parlement.

- Aoun, Michel: Chrétien maronite, chef du Courant Patriotique Libre. Ancien chef d'un gouvernement intérimaire pendant la guerre civile, peu reconnu au niveau international, mais forte reconnaissance interne. Fervent artisan et défenseur de l'indépendance du Liban, notammment face à la Syrie. Un temps exilé en France, Michel Aoun revient au Liban après l'assassinat de Rafiq Hariri en 2005. En 2006, il signe un document d'entente avec Hassan Nasrallah, regroupant ainsi les principaux pôles de l'opposition. Il est actuellement le représentant de cette opposition dans les négociations en cours.

- Assassinats: un mode de règlement des conflits politiques assez prisé par certainEs.... Un des éléments clés de la crise actuelle réside dans les assassinats successifs de plusieurs personnalités d'importance, toutes anti-syriennes, depuis 2005. La première victime fut Rafiq Hariri, leader de l'opposition de l'époque, tué dans un attentat-suicide le 14 février 2005. Sa mort , dans laquelle l'action de la Syrie est fortement soupçonnée, a entraîné des réactions considérables au Liban et au sein de la communauté internationale. Elle constitue l'événement fondateur de la Révolution du Cèdre, qui aboutira au retrait des troupes syriennes du Liban en avril 2005. C'est également après cet attenat que se formeront les deux grands blocs actuels, celui du 8 mars (pro-syrien), et du 14 mars (anti-syrien). Une enquête internationale est alors mandatée par l'ONU, qui aboutira à la mise en place d'un tribunal spécial en mai 2007.
Basseil Fleihan, protestant, ancien ministre et député, se trouvait dans la voiture de Rafiq Hariri lors de l'attentat, et décédera plusieurs jours plus tard.
George Hawi, leader communiste (si si ca existe) libanais, a participé activement à la Révolution du Cèdre. Il est assassiné le 21 juin 2005 par une bombe placée sous sa voiture.
Samir Kassir, très célèbre journaliste libanais, homme politique de gauche, a activement participé à la Révolution du Cèdre. Il est assassiné le 2 juin 2005 par une bombe placée dans sa voiture.
Gebran Tuéni, journaliste (rédacteur en chef d'An-Nahar) et homme politique libanais, farouchement anti-syrien, a participé activement à la Révolution du Cèdre. Il est assassiné  le 12 décembre 2005 dans un attentat à la voiture piégée. Son assassinat a coïncidé avec la publication du second rapport d'étape de l'enquête des Nations-Unies sur l'implication de la Syrie dans l'assassinat de Rafiq Hariri.
Pierre Amine Gemayel, homme politique issu de la célèbre famille Gemayel. A pris part activement à la Révolution du Cèdre. Il est assassiné le 21 novembre 2006, par des tirs d'armes automatiques (nouveauté du genre). Le Conseil de Sécurité de l'ONU a inclus cet assassinat dans le mandat de la commission d'enquête internationale.
Walid Eido, député libanais, membre du Courant du Futur de la famille Hariri. Il est assassiné le 13 juin 2007. Son assassinat a été inclus dans le mandat de la commission d'enquête internationale.
Antoine Ghanem, député, membre du Kataeb. Il est assassiné le 19 septembre 2007 dans un attentat.
François El-Hajj, général libanais pressenti pour devenir commandant des forces armées en cas d'accession de Michel Sleimane à la Présidence de la République. Responsable des opérations lors des combats dans le camp de Nahr El-Bared de mai à septembre 2007. Il est assassiné le 12 septembre 2007 dans un attentat.
Bien entendu, ces assassinats font toujours plus de victimes que les personnes visées...

- Berry, Nabih: Chiite, chef du mouvement Amal, pro-syrien. Il est le Président du Parlement.

- Bloc de la Réforme et du Changement, ou Alliance Aoun: bloc au sein du Parlement regroupant 21 députéEs. Il est présidé par Michel Aoun, et, avec le Bloc de la Résistance et du Développement, constitue l'opposition.

- Bloc de la Résistance et du Développement: bloc au sein du Parlement regroupant 35 députéEs. il est aussi qualifié de bloc pro-syrien. Il comprend principalement les partis Amal et Hezbollah, réunis au sein de l'alliance du 8 mars, et, avec le Bloc de la Réforme et du Changement, constitue l'opposition.

- Bloc National: parti chrétien, membre de la majorité. Dirigé par la famille (Emile, Raymond, Carlos) Eddé...

- Brigades marada: petit parti maronite dirigé par Soleiman Frangié. Membre du mouvement du 8 mars, et donc de l'opposition, il est notamment allié du Bloc de la Réforme et du Changement de Michel Aoun.

- Chiites: musulmanEs: le chiisme est né d'une scission de l'islam au tout début de sa diffusion (VII° siècle ap.JC): lors d'une querelle pour la succession du calife, 2 partis s'opposèrent (pour pas entrer dans les détails), qui donnèrent lieu aux deux grands groupes actuels: les sunnites et les chiites. Minoritaires dans l'ensemble du monde musulman (15%), les chiites représentent parfois une proportion importante de la population (majoritaires en Iran (90%) et à Bahrein (+50%), illes représentent la majorité des musulmanEs au Yémen et au Liban (35%), et des minorités plus ou moins importantes en Turquie, au Koweit, au Pakistan, en Afghanistan, aux EAU, en Syrie, au Qatar, en Arabie Saoudite...). Les chiites sont nombreux/ses dans la banlieue de Beyrouth, au Sud du Liban et dans le nord de la plaine de la Bekaa*. Traditionnellement la présidence du Parlement est confiée à unE membre de la communauté chiite. Les principaux partis représentant la communauté chiite sont le Hezbollah et le Amal. Les chiites disposent de 27 sièges au Parlement.

- ChrétienNEs: représentent environ 40% de la population. Les chrétienNEs du Liban sont diviséEs entre maronites (24%), grecQUEs orthodoxes (13%), grecQUEs catholiquesarménienNEs orthodoxes (3%), syrienNEs orthodoxes (jacobites), syrienNEs catholiques (syriaques), chaldéenNEs catholiques, chaldéenNEs orthodoxes (nestorienNEs), catholiques latins, protestantEs... Bref, on s'amuse quoi! Les chrétienNEs sont surtout rassembléEs à Beyrouth-Est et au Nord de la route qui mène à Damas*. Le Bloc National et le CPL sont deux partis chrétiens. Les chrétienNEs disposent de la moitié (64) des sièges au Parlement.

- Constitution: texte adopté le 23 mai 1926, modifié notamment suite à l'indépendance du pays en 1943, et suite à l'accord de Taef en 1989. La constitution prévoit un système multiconfessionel au Liban:  sièges réservés au Parlement en fonction des confessions et des régions ; système de troïka mis en place pour que le contrôle du pays soit fait par trois dirigeantEs issuEs des trois confessions majoritaires du Liban : Présidence de la République confiée aux maronites, Premier Ministre sunnite, et Présidence du Parlement pour les chiites (cette répartition n'est pas écrite dans la constitution mais résulte d'un accord non-écrit issu du mandat français, confirmé à l'indépendance, et poursuivi après la signature de l'accord de Taef).

- Courant du Futur: parti sunnite fondé par l'ancien Premier Ministre Rafiq Hariri. Principale composante de la majorité, et pôle du 14 mars, il constitue le plus gros groupe au Parlement avec 36 députés. Le Premier Ministre Fouad Siniora est issu de ce parti, dirigé par Saad Hariri.

- Courant Patriotique Libre (CPL): parti chrétien fondé et dirigé par Michel Aoun. Principale composante du Bloc de la Réforme et du Changement (22 députéEs), il s'est allié au Hezbollah  au sein de l'opposition.

- Damas: capitale de la Syrie, terme souvent utilisé pour désigner le régime syrien.

- Druzes: musulmanEs "hétérodoxes" (non, ce ne sont pas des athées! private joke), représentent 5% des musulmanEs libanaisEs. Illes croient en la métempsychose, et ca c'est cool... Les druzes sont majoritaires dans le Sud du Mont-Liban et dans l'Anti-Liban*. Le principal leader druze est Walid Joumblatt, chef du PSP. Illes disposent de 8 sièges au Parlement.

- El-Assad, Bachar: président de la Syrie depuis 2000, quand il a succédé à son père Hafez. Membre de la communauté alaouite et du parti baas. Jugé plus modéré que son père à ses débuts, cela n'a pas duré... Soutien de certains partis libanais, notamment le Hezbollah, il est soupçonné d'implications dans la série d'assassinats de personalités politiques libanaises. Il est à l'origine du retrait des troupes syriennes du Liban en avril 2005, suite à la Révolution du Cèdre et à des pressions inernationales.

- El-Assad, Hafez: président de la Syrie depuis un coup d'état en 1970 jusqu'à sa mort en 2000. Membre de la communauté alaouite et du parti baas, il a exercé un pouvoir très autoritaire dans son pays, et a pris part à la plupart des conflits régionaux, notamment la guerre civile libanaise. Père de Bachar.

- Forces Libanaises (FL): parti chrétien (essentiellement maronite), dirigé par Samir Geagea (prononcer ge3ge3/ جعجع...). Membre de la majorité, il dispose de 5 sièges au Parlement.

- Frangié, Soleiman: Maronite, chef de la brigade Marada. Plusieurs fois ministre entre 1990 et 2005. Grand ami de Bachar El-Assad. Petit-fils de l'ancien Président de la République Soleiman Frangié (d'où son surnom de "junior"), qui était un grand ami de Hafez El-Assad (une histoire de famille quoi). Il est l'un des hommes politiques libanais les plus influents, et a signé une alliance avec Michel Aoun et Hassan Nasrallah, avec qui il constitue l'opposition.

- Geagea ((جعجع, Samir: Maronite, s'est engagé dans les Phalanges Libanaises, avant de diriger les Forces Libanaises. Condamné à plusieurs reprises, il sera emprisonné de longues années, avant sa libération en 2005. Il s'affirme comme l'un des principaux leaders de l'alliance du 14 mars, et de la majorité actuelle, aux côtés de Saad Hariri et Walid Joumblatt.

- Gemayel, Amin: Maronite. Fils de Pierre Gemayel. Il est Président suprême à vie des Phalanges Libanaises. Ancien Président de la République. Membre de la majorité.

- Gemayel, Pierre: Maronite. Fondateur des Phalanges Libanaises.

- Gemayel, Pierre (Jr.) Amin: Maronite. Fils de Amin Gemayel, et petit-fils de Pierre Gemayel. Membre des Phalanges Libanaises, assassiné le 21 novembre 2006.

- Ghanem, Antoine: Maronite, membre des Phalanges Libanaises. Elu député en 2000 puis 2005, il est assassiné le 19 septembre 2007.

- Gouvernement: regroupe l'ensemble des Ministres, sous l'autorité d'unE PremierE Ministre. Il représente le pouvoir exécutif, planifie la politique générale de l'Etat, et est l'instance à laquelle sont soumises les forces armées. Il a le droit de dissoudre le Parlement, à la demande de la Présidence de la République, et sous certaines conditions. D'après l'accord de Taef, le gouvernement est sensé assurer une représentation équitable des différentes communautés. Aussi, le gouvernement de Fouad Siniora, formé le 19 juillet 2005, comptait des représentantEs de l'ensemble des courants politiques et religieux, bloc aouniste excepté: 5 maronites, 3 orthodoxes, 2 grecs catholiques, 1 arménien, 1 protestant, 5 sunnites, 5 chiites et 2 druzes. Le 11 novembre 2006, les 5 ministres chiites et 1 chrétien démissionnent: depuis, l'opposition considère de fait le gouvernement comme illégitime, puisque ne représentant plus l'ensemble des communautés. Pierre Amin Gemayel, Ministre de l'Industrie, a été assassiné le 21 novembre 2006. Dans la période de crise actuelle, le gouvernement se contente d'expédier les affaires courantes, certains ministres (démissionaires ou pas), pesant bien entendu dans les négociations en cours. Le gouvernement siège au Grand Sérail.

- GrecQUEs orthodoxes: chrétienNEs (environ 13%). Membres de l'Eglise orthodoxe d'Antioche (aussi appelée melkite, c'est plus fun), et soumisEs à l'autorité du Patriarcat d'Antioche (en Syrie). On en trouve beaucoup dans les grandes villes du littoral*. Illes disposent de 14 sièges au Parlement.

- Guerre avec Israël: conflit entre Israël et les forces du Hezbollah à l'été
(juillet/août) 2006. Provoqué par l'enlèvement par le Hezbollah, de 2 soldats israéliens, et la mort de 8 autres, en pleine intervention militaire israélienne à Gaza. Israël ripostera alors en lançant une offensive militaire qui durera 2 mois. La question se pose de savoir si cette offensive avait été, ou non, planifiée à l'avance. Cette guerre, connue en Israël comme la Deuxième Guerre du Liban, au Liban comme la guerre de Juillet, et dans le monde arabe comme la 6ème guerre israélo-arabe, est considérée par beaucoup d'observateurs comme ayant abouti à une vistoire du Hezbollah, dont le prestige est sorti grandi. En Israël, la commission Winograd a été mise sur pieds pour analyser les raisons des échecs de la guerre, qui a mis à mal de nombreuses personnalités du gouvernement. Suite à une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU, les troupes israéliennes se retireront progressivement du Liban à partir de mi-août 2006, laissant la place à un déploiement de l'armée libanaise et de forces des Nations-Unies (la FINUL).

- Guerre (civile) du Liban: 1975-1990. Difficile à résumer en quelques phrases... Disons que le Liban a toujours été confronté à de graves problèmes, du fait de sa position géopolitique particulière: composé de muliples minorités religieuses, coincé entre les "territoires occupés" (Israël/Palestine), et la Syrie, qui n'a jamais accepté son indépendance, il a de plus toujours souffert des ambitions des grandes puissances internationales. L'élément déclencheur de la guerre civile est le conflit opposant les phalanges libanaises chrétiennes de Bashir Gemayel, aux groupes de réfugiéEs palestinienNEs installés au Liban dans des camps jouissant d'un statut d'extra-territorialité. Des affrontements très violents vont avoir lieu pendant 2 ans (75-76), Beyrouth est coupée en 2 par la "ligne verte". En 76, la Syrie intervient militairement, et impose la présence d'une Force Arabe de Dissuasion (FAD). En plus des affrontements entre armée syrienne et milices chrétiennes, Israël intervient dans le sud du pays par l'opération Litani. Un cessez-le-feu américain empêchera un affrontement direct Israël/Syrie au Liban. En 82, en représailles des actions de l'OLP, Israël lance l'opération "Paix en Gallilée", et pénètre jusqu'à Beyrouth, où il fait la liasion avec les Forces libanaises de Bashir Gemayel, les troupes syriennes s'effondrent, Gemayel est élu Président de la République. Son assassinat trois semaines plus tard entraînera en représailles le massacres de 700 à 3500 réfugiésEs palestinienNEs dans les camps de Sabra et Chatila, avec une vraisemblable implication israélienne. Amine Gemayel succède à son frêre à la Présidence de la République, un accord est signé stipulant la fin de la guerre en échange d'un retrait des troupes israéliennes, palestiniennes,  et syriennes Mais Hafez El-Assad et Yasser Arafat acceptent mal que Bashir Gemayel négocie avec Israël, des affrontements persistent. En 82, les affrontements gagnent la montagne du Chouf, où les druzes menéEs par Walid Joumblat, et le mouvement chiite Amal s'opposent à l'armée et aux phalangistes. L'aéroport de Beyrouth est bombardé, les druzes, soutenuEs par l'URSS, gagnent la partie, jusqu'à un nouveau cessez-le-feu négocié par les Etats-Unis. Alors que les chiites étaient évincéEs du conflit sunno/chrétien, en 82 apparaît  la milice chiite Hezbollah, soutenue par le régime iranien,  et qui s'attaque fortement à la présence américaine au Liban, notamment par la pratique des enlèvements.  En 88, le mandat de  Bashir Gemayel  se termine, il nomme alors Michel Aoun, anti-syrien, comme chef de gouvernement (PM, appelé à remplacer le PR). Celui-ci ne sera pas reconnu par les sunnites et le camp pro-syrien, qui forment leur propre gouvernement, dirigé par Salim El-Hoss. Aoun, décidé à chasser la Syrie du Liban, lance une "guerre d'indépendance nationale", poussant la France à intervenir. Une tentative de restaurer la paix eut finalement lieu a l'automne 1989, qui aboutira à la signature de l'accord de Taef , et à l'officialisation de l'emprise syrienne au Liban.

- Hamadé, Marwan: Druze, plusieurs fois ministre et député. Soutien de Rafiq Hariri contre Emile Lahoud, il est victime d'une tentative d'assassinat en 2004. Il participe activement à la Révolution du Cèdre, et fait partie de l'alliance du 14 mars.

- Hariri, Rafiq: Sunnite, membre du Courant du Futur. Ancien ministre et Premier Ministre, à différentes reprises. Homme d'affaires, c'est également un grand ami de Jacques Chirac... A cause de tensions avec le Président de la République Emile Lahoud, il démissionne de son poste de Premier Ministre en 2004, et annonce son intention d'unir l'opposition de l'époque en vue des législatives de 2005. Le 14 février 2005, il est assassiné lors d'un attentat-suicide, le premier d'une longue série, qui constitue l'élément déclencheur de la Révolution du Cèdre. La Syrie est immédiatement désignée comme responsable de son assassinat, et un tribunal international va alors voir (difficilement) le jour. Au Liban, les tensions se cristallisent entre le mouvement du 8 mars , et l'alliance du 14 mars (qui soutient la famille Hariri). La Révolution du Cèdre conduira finalement au retrait des troupes syriennes du Liban en avril 2005.

- Hariri, Saad: Sunnite, chef du Courant du Futur. Fils de Rafiq Hariri, à qui il succède à la tête du parti après son assassinat. Allié de Samir Geagea et Walid Joumblatt au sein de l'alliance du 14 mars, il est l'un des piliers de la majorité parlementaire.

- Hezbollah: parti chiite dirigé par Hassan Nasrallah. Il dispose de 14 sièges au Parlement, et fait partie du Bloc de la Résistance et du Développement (bloc pro-syrien). C'est l'un des partis les plus influents au Liban, certainEs le considèrent comme "un Etat dans l'Etat". Ceci est dû notamment à l'importance de sa milice armée, dont on a vu l'efficacité lors de la guerre avec Israël à l'été 2006. Le Hezbollah dispose d'un véritable réseau d'institutions sociales et caritatives, d'une chaîne de télévision (Al-Manar), et de financements et d'accointances avec les régimes syriens et iraniens. Il est la principale force du mouvement du 8 mars, et de l'actuelle opposition (notamment depuis son alliance avec le CPL).

- Joumblatt, Walid: Druze, président du PSP. Après avoir été un proche allié de la Syrie, il devient un adversaire résolu de la présence syrienne au Liban, et participe activement à la Révolution du Cèdre. Il est l'un des piliers, avec Saad Hariri et Samir Geagea, du mouvement du 14 mars et de la majorité actuelle.

- Kataeb: voire Phalanges Libanaises.

- Lahoud, Emile: Maronite, dernier Président de la République du Liban. Depuis son départ de ce poste en novembre 2007, le Liban est privé de Présidence de la République, aggravant un peu plus la situation politique. Il entretenait des relations très conflictuelles avec son Premier Ministre Rafiq Hariri. De ce fait, il sera très décrié pendant la Révolution du Cèdre, entretenant en outre des relations ambigües avec le Hezbollah. Il redeviendra populaire après la guerre avec Israël de l'été 2006, apparaissant comme facteur de stabilité et d'unité du pays.

- Majorité: la majorité actuelle est issue des élections législatives de mai-juin 2005, et détient 72 sièges au Parlement. Constituée des principales forces de l'alliance du 14 mars, elle est opposée à l'influence syrienne au Liban, et soutenue par les principales puissances occidentales (et par certains pays arabes comme l'Egypte et l'Arabie S., opposés au régime syrien...). Les principaux partis qui la composent sont le Courant du Futur de Saad Hariri, le PSP de Walid Joumblatt, les Forces Libanaises de Samir Geagea. Le PM Fouad Siniora représente également cette majorité, notamment dans les discussions internationales.

- Maronites: principale communauté chrétienne du Liban (24%). La Présidence de la République est traditionnellement confiée à unE membre de la communauté maronite. Le chef de l'Eglise maronite est le Patriarche Nasrallah Sfeir, qui réside à Bkerké. Les principaux partis maronites sont les Forces Libanaises et les Phalanges Libanaises. Illes disposent de 34 sièges au Parlement.

- Ministres: voir Gouvernement.

- MusulmanEs: environ 60% de la population du Liban. Les musulmanEs libanaisEs se divisent entre chiites (35%), sunnites (23%), druzes (5%) et alaouites(1%): attention, rien à voir! les divergences, notamment entre sunnites et chiites sont très importantes, et constituent l'un des principaux problèmes du Liban (les sunnites étant majoritairement dans la majorité pro-occidentale, les chiites dans l'opposition pro-syrienne)...

- Nasrallah, Hassan: Chiite, fondateur et leader du Hezbollah. Un des piliers d'influence de la Syrie (et de l'Iran) au Liban. Une des figures les plus emblématiques, et les plus influentes du Liban, surtout après la guerre contre Israël de l'été 2006, où il est apparu comme un "héros national". Leader du mouvement du 8 mars, il constitue, après la signature d'un document d'entente avec Michel Aoun, l'un des piliers de l'actuelle opposition.

- Opposition: l'opposition actuelle est issue des élections législatives de mai-juin 2005, et détient 56 sièges au Parlement. Elle est structurée autour de deux principaux pôles: le Bloc de la Résistance et du Développement, ou Bloc pro-syrien (35 sièges), réunissant les principales forces de l'alliance du 8 mars, notamment le Hezbollah de Hassan Nasrallah, et le Amal de Nabih Berry; et le Bloc de la Réforme et du Changement (21 sièges), regroupé autour du Courant Patriotique Libre de Michel Aoun. Le Président du Parlement, Nabih Berry, est issu de cette opposition. Son représentant officiel dans les négociations actuelles est Michel Aoun. L'opposition considère le gouvernement actuel de Fouad Siniora comme illégal. Elle joue un poids important dans les négociations en cours quant à l'élection d'un Président de la République, par son pouvoir de blocage et ses revendications nombreuses et fluctuantes... Elle est fréquemment considérée comme l'alliée de la Syrie au Liban.

- Parlement: ou Chambre des députéEs. Constitue l'unique chambre législative du Liban. Il est constitué de 128 députéEs, pour moitié (64) musulmanEs, pour moitié (64) chrétienNEs, selon un système de "sièges réservés" aux différentes minorités religieuses (Pour les chrétienNEs: 34 sièges aux maronites; 14 pour les grecQUEs orthodoxes; 8 pour les grecQUEs catholiques; 5 aux arménienNEs orthodoxes; 1 pour les arménienNEs catholiques; 1 protestantE; 1 "autre"/ Les musulmanEs: 27 sièges pour les chiites; 27 pour les sunnites; 8 pour les druzes; 2 aux alaouites). Le Parlement ratifie les lois, vote la confiance au gouvernement, et élit le Président de la République. Les membres de l'Assemblée sont éluEs pour 4 ans dans l'une des 5 muhafazat (= circonscritions). Lae PrésidentE de l'Assemblée, traditionnellement chiite, est également éluE pour 4 ans. Le Président actuel est Nabih Berry. Après les élections de mai-juin 2005, la composition du Parlement est la suivante: la majorité (mouvement du 14 mars) détient 72 sièges contre 56 à l'opposition (35 pour le bloc pro-syrien, 21 pour l'alliance Aoun).

- Parti Nationaliste: ou Parti Social Nationaliste Syrien (PSNS), ou Parti Populaire Syrien (PPS), ou Parti Saadiste. En bref, des bons fachos partisan d'une "grande Syrie" incluant le Liban, la Syrie, la Palestine, la Jordanie, le Koweït, l'Irak, Chypre, le Sinaï (Egypte), la Cilicie (Turquie) et le Chatt El-Arab (Iran), rien que ça! Il compte 2 sièges au Parlement et fait partie du Bloc de la Résitance et du Développement. On l'aura compris, il est donc pro-syrien, membre du 8 mars et de l'opposition actuelle.

- Parti Socialiste Progressiste (PSP): parti druze dirigé par Walid Joumblatt. Il participe au mouvement du 14 mars et est membre de la majorité avec ses 16 sièges au Parlement.

- Phalanges Libanaises (Al-Kataeb): parti principalement maronite dirigé par Amine Gemayel. A fortement participé à la création des Forces Libanaises. Participe au mouvement du 14 mars, membre de la majorité. Pierre Gemayel et Antoine Ghanem faisaient notamment partie des Phalanges.

- PremierE Ministre: chef du Gouvernement, ille le représente et s'exprime en son nom. Lae PremierE Ministre est traditionnellement membre de la communauté sunnite. Véritable chef de l'exécutif, ille préside le Conseil des Ministres. Ille est nomméE par la Présidence de la République, après consultation de la Présidence du Parlement et sur la base de consultations parlementaires impératives. Ille représente donc généralement la majorité parlementaire. L'actuel Premier Ministre, issu des élections législatives de juin 2005, est Fouad Siniora.

- Présidence de la République: les prérogatives de la Présidence de la République sont souvent considérées comme une des causes de la guerre civile. Elles ont donc été fortement modifiées par l'accord de Taef. Lae présidentE de la République est éluE par le Parlement, et est traditionnellement nomméE au sein de la communauté maronite. Ille peut présider le Conseil des Ministres, mais ne prend pas part au vote. Ille nomme le chef du gouvernement (PM) après consultation de la Présidence du Parlement et sur la base de consultations parlementaires impératives, et ne peut révoquer ni les ministres ni le Premier Ministre. Ille est lae chef des armées, et le symbole de l'unité du pays. Ille représente bien sûr le Liban dans les instances internationales. Le siège de la Présidence de la république est le Palais de Baabda. Le Liban est privé de PrésidentE de la République depuis la fin du mandat d'Emile Lahoud en novembre 2007. Si les principaux groupes en présence, de la majorité et de l'opposition, ont fini par s'accorder sur le nom de Michel Sleimane, les conditions de son élection ne sont toujours pas fixées, malgré des négociations effrénées menées par la Ligue Arabe par l'intermédiaire de son secrétaire Amr Moussa, et (à cause?) des pressions exercées par de nombreux pays pour une résolution de la situation.

- Révolution du Cèdre: désigne la succession d'événements qui ont secoué le Liban en 2005, entre l'assassinat de Rafiq Hariri le 14 février et le retrait des troupes syriennes le 26 avril. Notamment, cette Révolution a vu la constitution de deux grands blocs politiques, l'un, dit du 8 mars, soutenant l'influence voire la présence syrienne au Liban, l'autre, dit du 14 mars, y étant fortement opposé. Aux élections législatives de mai-juin 2005, le camp du 14 mars se retrouve en majorité au Parlement.

- Sfeir, Nasrallah: Patriarche de l'Eglise maronite. En tant que représentant de la communauté maronite du Liban, il est une personnalités-clés de la vie politique libanaise. Notamment, il a été plusieurs fois consulté pour donner son avis sur des éventuels candidats à la Présidence de la République, celle-ci étant traditionnellement attribuée à un chrétien maronite.  Il réside à Bkerké.

- Siniora, Fouad: Sunnite, membre du Courant du Futur. Ami de la famille Hariri, plusieurs fois ministre avant de devenir Premier Ministre en 2005 suite à la Révolution du Cèdre et aux élections législatives de mai-juin de cette année.

- Sleimane, Michel: Maronite, Commandant de l'armée libanaise. Après de difficiles négociations, un compromis sur son nom é été trouvé par les différentes parties en présence pour son élection comme futur Président de la République. Malheureusement, d'autres points (constitution du gouvernement, minorité de blocage...) n'ont pas été tranchés, entraînant le report régulier depuis novembre 2007 des élections permettant à M. Sleimane d'être investi Président de la République.

- Sunnites: musulmanEs: le sunnisme est né avec le chiisme à la suite d'une querelle sur la succession du calife. Les sunnites, majoritaires dans le monde musulman, sont minoritaires au Liban (23%). Illes sont concentréEs dans le Nord du pays ainsi que dans les grandes villes du littoral*. Traditionnellement, lae PremierE Ministre doit être sunnite. Illes disposent de 27 sièges au Parlement. Le principal parti représentant la communauté sunnite est le Courant du Futur.

- Syrie: les relations entre la Syrie et le Liban sont très complexes, et issues d'une longue histoire. Sans remonter jusqu'à l'Antiquité, on peut citer les accords Sykes-Picot de 1916 qui divisent la région, et séparent le Liban de la Syrie, le "Grand Liban" (provinces de Damas et Alep, Etat druze, Etat alaouite) lors du mandat français, et l'indépendance des 2 républiques du Liban et de Syrie entre 43 et 46. A partir de 63, le parti Baas domine la politique du pays, et en 1970 Hafez El-Assad s'empare du pouvoir, jusqu'en 2000 où son fils Bachar lui succède. la Syrie intervient à partir de 1975 dans la guerre civile l
ibanaise, maintenant une présence militaire dans le pays pendant 30 ans, jusqu'au retrait de ses troupes en avril 2005. Après l'accord de Taef de 1989, les gouvernements syrien et libanais signent en mai 1991 un traité d’amitié et de coopération précisant que leurs deux pays appartiennent à une «même nation». La Syrie est toujours très présente dans les affaires intérieures du Liban, notamment par son soutien affiché à des forces politiques dites pro-syriennes (particulièrement le Hezbollah). Elle est également soupçonnée d'être impliquée dans la série d'assasinats politiques qui a touché le Liban depuis 2005. L'influence de la Syrie se manifeste surtout par ce qu'elle structure la vie politique libanaise en 2 grands blocs, pro- et anti-syrien.



*  Répartition des principales communautés confessionnelles libanaises:
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N
un grand grand merci pour ces infos (et certains aveux : moi non plus je n ai jamais ete certaine de la prononciation de geagea)nb il y a encore au moins un point important ou je flotte completement  : les courants au sein des gemayelune petite aide por favor (car maintenant en poste en espagne, j ai peu d´interlocuteur.....)
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N
C'est pourtant super simple ;-)Alors pour essayer d'être clair, dans la famille Gemayel, il y a:- Pierre, le patriarche (1905/1984), le fondateur du parti des Kataeb. Il a cultivé des positions ambiguës sur le conflit palestino/israëlien. D'abord favorable à la présence syrienne, il en deviendra ensuite un fervent opposant.C'est le père de Bachir et Amine.- Maurice (1910/1970): le beau-frêre de Pierre. Membre du parti Kataëb, il sera plusieurs fois ministre et député.- Bachir (1947/1982): le plus jeune fils de Pierre, donc le frêre de Amine. Marié à Solange et père de Nadim. Il fonde la milice des Forces Libanaises en 76, et participe activement à la guerre civile, soutenu par Israël. Assez radical, il prône notamment l'expulsion des combattants palestiniens du Liban. Elu Président de la République  le 23 août 1982, il est assassiné avant même son intronisation, le 14 septembre, probablement par la Syrie. En réaction, ses partisans commettront les massacres de Sabra et Chatila la nuit du 17 au 18 septembre. C'est son frêre Amine qui le remplace .- Solange: veuve de Bachir, mère de Nadim. Anti-syrienne virulente, elle est élue députée en 2005, soutenue par le 14 mars.- Nadim: fils de Bachir et Solange.- Amine (42/?): Fils aîné de Pierre, donc frêre de Bachir. Il est le père de Pierre (Amine) Jr et Samy. Considéré comme plus modéré que son frêre, il est élu Président de la République du 23 septembre 82 au 22 septembre 88. Son gouvernement n'aura eu dans les faits que peu de pouvoir. A la fin de son mandat, un conflit de succession éclate entre le candidat (pro-)syrien Mikhael Daher et les candidats Dany Chamoun ou Michel Aoun. Finalement, Michel Aoun est désigné Premier Ministre in-extremis, étant ainsi appelé à prendre le pouvoir en cas de vacance de la Présidence de la République (mais Aoun est maronite, or, selon les accords de Taef, si le Président doit bien être maronite, le PM, lui, doit être sunnite...). Il y a donc un refus des politiciens musulmans, qui désigne un gouvernement rival mené par Salim El-Hoss. Amine part alors en exil pendant 12 ans, avant de revenir au Liban en 2000. Devant son échec à regagner le contrôle du parti Kataeb, il fonde la "Base Kataeb", qui deviendra le "Mouvement Réformateur Kataeb". Finalement, après le retrait syrien de 2005, le parti Kataëb sera réunifié, et Amine nommé Président Secrétaire à vie.- Pierre (Amine) Jr: Fils de Amine, donc petit-fils de Pierre et frêre de Samy. Il a été animateur du Mouvement Réformateur Kataëb, et a participé à la Révolution du Cèdre du côté du 14 mars. Elu député en 2000 puis 2005, ministre de l'industrie en 2005, il est assassiné le 21 novembre 2006.- Samy: fils de Amine, donc frêre de Pierre (Amine) Jr et petit-fils de Pierre. Il est le fondateur du parti Loubanouna, parti plutôt modéré, "centriste" (si tant est que cette notion ait un sens au Liban), plutôt implanté dans les universités.
S
Bravo, bravo pour cette première présentation...Est-ce que tu as lu l'article sur al qaeda au liban paru dans le Monde diplo de février?
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N
Non, malheureusement... Par contre j'ai lu l'article sur le hezbollah paru dans bakchich (voir en lien) cette semaine, ca fait un peu flipper...

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